Les Américains sont souvent décrits comme de grands enfants, parfois à tort, parfois à raison. Et, comme les enfants, ils ne savent pas toujours ce qu’ils veulent. Cette nuit, on pensait enfin que la course démocrate allait finir avec la primaire de Pennsylvanie car Hillary Clinton devait gagner avec au moins 10 points d’avance sur Barack Obama. Et devinez quoi ? Elle a gagné avec exactement 10 points d’avance ! Il faut donc attendre encore jusqu’au 6 mai pour avoir le verdict d’un duel au soleil qui commence à sentir le roussi vu la tournure prise par la campagne à base de spots TV un petit peu anxiogènes et d’attaques flanquées en plein dans les dents.
En France, quand des instituts de sondage nous consultent, les résultats ne laissent que peu de place à l’interprétation : dans une récente consultation d’Ifop pour Paris-Match, 72% des Français se déclarent mécontents envers la politique du Président de la République. On a beau savoir que les réformes entreprises par Sarkozy sont loin d’être populaires mais à ce point là cela va tourner au masochisme. Et devinez qui revient lorsqu’un sondage montre que le Président il est pas aimé parce qu’il fait des choses méchantes ? Et oui, l’opposition, ceux qui connaissent le mot « réaction » et utilisent très peu le mot « action » ! Nous ne perdrons pas notre temps à définir de quoi est constituée précisément l’opposition de nos jours (l’opposition, c’est comme une grosse pizza quatre fromages : il y a des saveurs différentes mais c’est tellement mélangé qu’à la fin il n’y a plus aucun goût…merci Forrest) mais attardons nous sur les propos d’après-sondage de Ségolène Royal (vous savez celle qui s’émerveillait de la justice chinoise…). Mme Royal a dit que la première année de la présidence de Nicolas Sarkozy avait été perdu pour la France. Il n’y a rien de plus faux ! Les patrons ne se sont jamais aussi bien portés, les supermarchés hard discount voient la vie en rose et Nicolas a fait exprès d’augmenter le prix du baril de pétrole pour qu’on puisse se magner le cul afin de trouver une nouvelle énergie. Trop fort ce Nico !
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un plaisir coupable, dans la même veine que l’a été pour moi le film Transformers qui certes était d’une nullité scénaristique abyssale mais en même temps d’un fun incommensurable (ouh la c’est chaud à écrire ça !). On ne sait jamais pourquoi on aime tel film de Michael Bay alors qu’on en déteste un autre car au final ils se ressemblent tous plus ou moins. Comme je l’ai déclaré il y a pas mal de temps déjà, j’aime Rock. Et pour toi cher internaute, je vais te montrer à quel point ce film il est trop cool.
Le général Hummel est un grand militaire mais il est vénère : les soldats morts pour leur patrie ne reçoivent pas selon lui les honneurs mérités. Comme la commission des forces armées s’en tape le coquillard, Hummel tente une autre tactique : voler gaz mortel, le VX, et prendre l’île d’Alcatraz pou y installer des lance-missiles pointés sur San Francisco. Si dans 36 heures le gouvernement n’a pas accédé à sa requête, il fait tout péter. C’est là qu’intervient Stanley Goodspeed et John Mason, respectivement expert en armes chimiques et ancien espion de Sa Gracieuse Majesté. Leur mission : éviter que Hummel fasse tout péter…
Rock est le deuxième film de Michael Bay après le coup d’essai qu’a été Bad Boys. Et, après avoir vu Rock, Bad Boys prend un sacré coup de vieux. Bay arrive ici à réutiliser tous ses trucs entrevus plus ou moins dans son premier film et arrive à rendre tout cela encore plus gros (« bigger than life » comme on dit aux States). Tout Michael Bay est résumé dans la scènes de course-poursuite entre Sean Connery et Nicolas Cage dans les rues de San Francisco. Là où certains auraient eu peur de la comparaison avec Bullitt, Bay, au contraire, nous balance un truc éclatant les yeux du spectateur avec des gros plans à tire-larigot, des plans faisant 68 nanosecondes et un montage parfois illisible (pourquoi la voiture a-t-elle fait 200 mètres entre deux plans ?) qui atteindra son apogée dans les dernières minutes de Transformers. L’autre charme de Rock, c’est que malgré un budget plus que confortable (merci Jerry Bruckheimer) et des stars à la pelle (ajoutez Ed Harris à ceux cités précédemment), le film possède un petit côté artisanal que vous avez peut-être déjà remarqué grâce à une quelconque émission de télévision. Exemple : un des hommes de Hummel se fait tirer dessus et, lors de sa chute, on peut voir facilement le petit matelas afin qu’il ne se fasse pas bobo (se faire tirer dessus oui, se péter le coccyx non !). Vous l’aurez compris, Rock reste une référence du film d’action 12 ans après sa sortie et s’il m’est toujours impossible de savoir ce qui différencie un Pearl Harbor d’un Rock ou un Armaggedon d’un Transformers, je tiens à saluer Michael Bay car sans lui, la vie serait beaucoup moins drôle…
Note finale : 15/20
Un film bien marrant, de l'action pure et dure, un casting plutôt pas mal, un scénario qui risque de pas être prise de tête enfin bon na tarissons pas d'éloges un film à voir rien que pour un Sean Connery en formeEnvie de voir de jolie fille ****??
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